vendredi 30 décembre 2016

Mina-san, konbanwa
Bonsoir tout le monde

Ca y est, le dossier du mois de décembre est en ligne, sur cette page. Il était temps :)

J'ai un peu changé la disposition des dossiers dans mon blog.
Au lieu de les inclure au milieu des autres articles, je les ai regroupés dans une page propre.
Ma maman m'avait gentiment fait remarqué qu'elle était obligée de naviguer à travers tous les articles pour retrouver mes dossiers.
Comme il faut toujours écouter sa môman - en tout cas, il faut toujours lui faire croire que tu l'écoutes ;) - j'ai décidé de modifier ça comme ça.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Je me disais que, sinon, je pouvais les laisser au milieu des autres articles mais regrouper les liens y menant sur une autre page, à la façon d'une table des matières.
Vous en pensez quoi ?
C'est bien comme ça, une page "Dossiers du mois", ou il faut que je change ?

En attendant vos retours, je vous souhaite un très joyeux réveillon.
A l'année prochaine :)

dimanche 25 décembre 2016

Mina-san, Merii Kurisumasu
Joyeux Noël tout le monde

Je ne sais pas comment il fait ce Père Noël, pour tout savoir. Il est vraiment trop fort !!!
Comme cadeau, ils nous a apporté nos premiers yens :)

Santa kurosu, arigato gozaimasu !!!
Merci Père Noël

Bonne journée à tous.
Profitez, partagez, aimez...

mardi 13 décembre 2016

Mina-san, ohayo gozaimasu
Bonjour tout le monde (formule du matin)

Et voilà, c'est fait Bon, d'accord, avec une semaine de retard :p
Nous avons réservé notre dernier logement à Tokyo.
Pour le quartier, ce sera finalement Shinjuku.
Au départ, j'avais regardé du côté d'Ikebukuro mais, en lisant l'avis des gens sur l'endroit où dormir lors de son voyage à Tokyo, Shinjuku est ressorti (Asakusa aussi, mais on y va sur notre première partie du voyage) car idéalement placé.
Ikebukuro est un peu plus excentré.
En plus, on devrait pouvoir faire de belles photos de la ville, depuis l'appartement :)

Côté tarif, on est plutôt bien : 521€ pour 5 nuits (je le rajoute sur la page des Dépenses).
On est largement dans nos objectifs puisqu'on s'était fixé un maximum de 150€ par nuit (pour 4) et que nous arrivons à 138€ (je ne compte pas les 2 nuits à Paris).
Economie : 228€ C'est mieux que rien :)

Prochaine étape, je m'occupe des transports mais il y a aussi les préparatifs de Noël, mon livre, mon dossier du mois, les devoirs des enfants, la couture, le bricolage, le linge... à s'occuper. Sans parler qu'il faut aussi aller travailler.
Pffiou, pas facile de trouver du temps :)

Mata kondo
A la prochaine

vendredi 2 décembre 2016

Mina-san, konbanwa
Bonsoir tout le monde.

Le week-end commence avec un peu de Japon.
Je suis allée récupérer les passeports des enfants.
Il paraît que ça peut être utile, pour le voyage ;)

Il devrait aussi continuer avec du Japon.
J'ai l'intention de réserver notre dernier logement, à Tokyo.
L'étape suivante, ce sera les transports (train et métro).

Bon début de week-end à tous.

Ja mata ne
A bientôt

lundi 28 novembre 2016

Mina-san, konbanwa
Bonsoir tout le monde

Un petit pas de plus vers le Japon.
Ce soir, c'est un appartement à Hiroshima que je viens de réserver.
Je pensais vraiment prendre un hôtel. Pour une nuit, ça me semblait évident.
Pour le prix, beaucoup moins. Il fallait compter au moins 200€ pour un hôtel standard de style occidental.
Ca fait tousser.
Du coup, je me suis retranchée sur Airbnb.
J'ai trouvé un appart sympa, pour 109€ la nuit, situé juste à côté du Mémorial pour la Paix.
Un emplacement idéal.
Je vous mets la page des Dépenses à jour.

Je suis ravie... et super excitée.
Vivement le mois de juillet :)

C'est tout pour ce soir, même s'il y a encore du boulot (5 nuits à Tokyo, le train, le métro...).
Bonne nuit les amis.

Ja mata ne
A bientôt


dimanche 27 novembre 2016

Dossier du mois - Novembre 2016 : LE RIZ

Mina-san, konnichiwa
Bonjour tout le monde

Voici donc mon dossier du mois et il n'est pas si léger que j'aurais pu le supposer.

Au Japon, le riz, c'est comme le pain en France : on en mange à tous les repas.
D'ailleurs riz cuit se dit gohan et c'est à partir de ce mot que se construisent les 3 repas de la journée :
- petit-déjeuner : asagohan (asa = matin)
- déjeuner : hirugohan (hiru = midi)
- dîner : bangohan (ban = soir)
Quand je vous dis que la langue japonaise est hyper logique ;)

Le riz est une céréales de la famille des graminées. Bizarre, mon chéri n'éternue pas quand il en mange :)
Le grain de riz, fruit de la plante, est appelé caryopse. Durant toute sa croissance, il est protégé par deux glumelles (peaux de protection). Ensemble, ils forment le paddy. Pas le whisky !!!

Après la botanique, un peu d'histoire Mais siii :)
Cultivé depuis plus de 2000 ans, le riz était considéré, durant la période d'Edo, comme une monnaie. A cette époque, la richesse d'un homme se calculait au poids de riz mangé dans l'année.
Pour rappel, il n'est pas exceptionnel de considérer des denrées alimentaires comme monnaie. Au Moyen Age, chez nous, chacun devait payer la Gabelle, en sel.
Héritage de la période du troc ???

Malgré sa petite superficie, comparée à beaucoup d'autres pays dans le monde, le Japon (avec ses 12,6% du territoire cultivés et ses 7,4% d'agriculteurs) est le 9ème producteur mondial de riz. Certainement parce que le climat s'y prête bien mais, aussi, parce que ce pays fait du protectionnisme.
Il y a encore peu, l'importation de riz étranger était interdite. Si elle est aujourd'hui autorisée, elle reste soumise à des quotas très strictes.
Par ailleurs, le gouvernement japonais verse des subventions aux cultivateurs de riz, pour maintenir l'activité.
Le riz est un héritage du Japon traditionnel.
Une preuve de son importance : chaque année, l'Empereur en bénit la culture.

Planté en juin, récolté à l'automne, la variété traditionnelle de riz cultivée est le Japonica.
Rond, il a un peu l'apparence du riz Arborio dont on se sert pour faire le risotto.
Dans cette variété, existent plusieurs catégories :
- le Shinode que l'on trouve partout
- le Nishiki (grain moyen) et le Koshihikari (grain court) qui sont plus haut de gamme.
Produire 1 kg de riz nécessite 4000 litres d'eau.
Quand je dis que le climat japonais se prête bien à sa culture, c'est vrai.
Température, hygrométrie et luminosité sont des éléments essentiels à son bon développement.
Le Koshihikari produit dans la région de Niigata est le plus réputé (et aussi le plus cher).
En terme de technique, la culture, dans les rizières, est très peu automatisée. Encore aujourd'hui, quasiment tout se fait à la main.

Dans les années 90, le village d'Inakadate, dans la préfecture d'Aomori, s'est mis à faire de l'Art Tambo. Au moins de juin, tous les villageois se donnent rendez-vous dans les champs pour repiquer trois espèces de riz différentes, selon un schéma bien précis. Lorsque le riz pousse, des dessins apparaissent dans les champs.
Le mouvement s'est étendu dans les années 2000 et aujourd'hui, on peut en voir partout.
Allez voir, sur Internet. Certains sont magnifiques.

Passons à table.
Trois types de riz sont consommés :
- le Hakumai : riz blanc
- le Genmai : riz complet, non poli. Il a moins bonne réputation alors qu'il est pourtant plus nutritif. C'est sous cette forme qu'il était consommé autrefois.
- le Mochi : riz gluant qui sert à la préparation des desserts du même nom mais aussi du sekihan (recette traditionnelle de riz gluant, cuit avec des haricots rouges) et des gâteaux de riz.

La préparation :
- le rinçage est une opération obligatoire pour libérer le riz de son amidon. En japonais, il s'appelle kome wo togu. Ca ne veut pas dire rincer mais plutôt polir le riz. Parce qu'en le rinçant, on le frotte entre ses mains, pour le polir. Dans l'ordre, on met un peu d'eau dans le récipient qui contient le riz, on frotte, on égoutte et on recommence jusqu'à ce que l'eau devienne transparente. Attention, cette étape ne doit pas excéder 3 minutes
- le repos : au moins 30 minutes. Deux heures si c'est pour faire du riz à sushi (sumeshi).
- si vous avez un cuiseur à riz, vous mettez le riz dedans, avec de l'eau et il n'y a plus qu'à attendre.
- sinon, vous mettez le riz dans une casserole et vous continuez à suivre la recette.
- ajouter de l'eau dans la casserole (une tasse d'eau pour une tasse de riz)
- laisser gonfler 30 minutes
- couvrir et chauffer à feu moyen-vif, jusqu'à ce que l'eau bouille
- baisser le feu et laisser cuire, 15 minutes
- retirer du feu
- poser un torchon (à la place du couvercle) sur la casserole et laisser reposer 10 minutes, que les arômes se diffusent
- mélanger délicatement avec une spatule, en prenant le riz du dessous pour le ramener par-dessous. Ca permet de répartir les saveurs.
- manger C'est la partie que tout le monde maîtrise :)

Et surtout, surtout, on ne rajoute pas de sel.
Encore moins du ketchup !!!
Il se mange nature, ce riz.
Sinon... SACRILEEEGE. Le Dieu du riz ouvre la croûte terrestre, sous votre chaise, et vous êtes englouti dans les profondeurs de la Terre.
Ou pas :p

Tu mets le riz dans un saladier et tu rajoutes de l'eau
Tu frottes, tu frottes... tu frottes
Ca, c'est l'eau, une fois que tu as frotté. Il faut recommencer, tant qu'elle n'est pas transparente... et il ne faut pas la boire

Après avoir égoutté et laissé reposer, tu mets le riz dans le cuiseur

Tu rajoutes de l'eau

Tu manges. MIAAAM...

Une dernière petite chose : il faut savoir que toute la partie de la plante est utilisée.
Les tatami, des habits, des maisons mais aussi des produits de beauté et de la teinture pour tissus sont faits à base de riz.

Et voilà, j'espère que vous aurez appris des choses.
Moi, en tout cas, j'en ai apprises.
Et le riz, ce midi, était cuit à la perfection.
Côté saveur, je pense qu'on peut mieux faire.
On verra pour trouver du riz Koshihikari.

Dossier du mois prochain : quelles sont les règles à respecter pour visiter un temple ?

Ja mata ne
A bientôt

samedi 26 novembre 2016

Aaaah, non, non, je ne vous ai pas oubliés *o*

C'est juste que j'ai plusieurs projets en même temps et que je n'arrive pas à être partout à la fois.
Dommage. Des fois, ça serait pratique. Enfin bon, je ne vais pas me plaindre, ce n'est pas comme si j'étais un homme. Ah, ah ;)

Bon, en tout cas, ce n'est pas parce que je ne vous ai pas écrit que je n'ai pas continué à travailler sur notre voyage.
Même s'il n'y a pas eu grand chose, ça a quand même progressé.
Je tiens quand même à préciser que ce n'est pas évident de choisir un logement. Il y a tellement d'appartements que je passe toujours une bonne journée à mettre ceux qui me plaisent de côté et à, ensuite, les faire valider par Monseigneur.
Je plaisante :) Sur le Monseigneur, pas sur le temps passé.

Nous avons trouvé notre logement pour Kyoto, ainsi qu'une des deux nuits que nous passerons à Hiroshima.

En ce qui concerne Kyoto, nous serons dans le centre, à quelques centaines de mètres du quartier de Gion où se déroulera le Gion Matsuri, fête la plus réputée de Kyoto, lorsque nous y serons. La chance !!!
Nous ne voulions pas être juste dans ce quartier (ça doit faire du bruit, la nuit) mais nous ne voulions pas, non plus, en être trop loin.
Après une journée bien remplie, je ne suis pas sûre que nous aurions eu le courage de nous rendre là-bas, le soir, pour voir les chars défiler. Ca aurait été vraiment dommage. Là, je mets toutes les chances de notre côté. Un truc comme ça, ça ne se loupe pas !!!

Pour Hiroshima, ça s'est fait un peu par hasard.
Je vous avais sollicité, vous qui connaissez le Japon, pour savoir si vous pouviez me conseiller un roykan sympa et pas trop cher, sur Kyoto. L'un de vous (Jih Aine, pour ne pas le nommer) m'a demandé si j'étais focalisée sur Kyoto. Cette ville étant pour mois synonyme de Japon traditionnel, c'était là-bas que je pensais trouver, le plus facilement, chaussure à mon pied.
Jih Aine m'a parlé de Miyajima. Le ryokan où il a dormi était trop cher pour nous (+ 1000€ la nuit, à 4) mais, grâce à lui, j'ai regardé ce que je pouvais trouver dans le coin. Sur mon livre Lonely Planet, ils parlaient du ryokan Kikugawa. Je suis allée voir sur leur site et là, bingo
Eh oui, y'a encore des gens qui utilise ce mot ;)
Ce ryokan correspondait tout à fait à nos attentes.
Enfin, j'espère :)
Réservation faite, y'a plus qu'à.

Je vous mets la page des dépenses à jour.

Pour les logements, il ne nous manque plus qu'une nuit sur Hiroshima et cinq sur Tokyo.

Vous attendez certainement, aussi, mon dossier du mois, sur le riz.
Figurez-vous qu'il est fait depuis un bon moment.
Tout ce qui me manquait, c'était un peu de temps pour en faire,... du riz.
Ben oui, quand vous le lirez, vous comprendrez que ça ne s'improvise pas et, comme je voulais faire les choses bien, je vous prévois un petit documentaire sur sa préparation, en photo. Comment faire des photos si t'as pas le temps de faire du riz ? *o*
Pas d'inquiétude, mon dossier sortira avant la fin du mois (même si elle est proche).
J'ai prévu du riz demain :)
Ca nous permettra, dans le même temps, d'essayer le cuiseur à riz qu'on a acheté hier. J'espère qu'il fonctionne. Mon chéri a emmené le carton à la déchetterie ;) C'est ballot pour la garantie.

Une petite photo, pour la route, même si je ne sors pas ce soir :)
Parc de Maulévrier
Et voilà, c'est tout pour ce soir mais, si tout se passe bien, il y aura la suite demain.
Bonne fin de journée.

vendredi 4 novembre 2016

Mina-san, ohayo gozaimasu
Bonjour tout le monde

Et bien voilà, nous y étions. Hier, c'était le jour pourquoi nous partons en vacances au Japon.

Tanjobi omedeto
Bon anniversaire, mon chéri :)

Tu le mérites ce voyage.
Je vais continuer à le préparer, au mieux, pour que ce soit inoubliable.

Ja mata ne
A bientôt

mardi 1 novembre 2016

Mina-san, konbanwa
Bonsoir tout le monde

Ca fait du bien une petite journée de repos en cours de semaine :)

Aujourd'hui, j'ai lu le livre que j'avais gagné.
Ben oui, depuis que je prépare notre voyage au Japon, je passe plus de temps qu'avant sur Facebook. Je suis tombée sur un concours organisé sur Asian Culture & Manga et, contre toute attente, j'ai gagné un des lots :)
Un manga. Cool, j'adooore.
Bon, d'accord, j'ai arrêté de compter les morts au bout de la cinquième page (c'est un manga seinen = destiné à plaire aux jeunes hommes). Beaucoup de violence mais j'ai quand même passé un agréable moment. L'histoire était originale et je me suis laissée embarquée.


En ce qui concerne le voyage, les recherches vont bon train.
Je suis sur une piste pour une location d'appartement sur Kyoto et, comme je l'avais annoncé, je nous garde une nuit de libre pour dormir dans un ryokan. J'en ai contacté certains. J'attends leur retour.
Nous avons trouvé comment réserver nos sièges sur le site d'ANA. Du coup, c'est fait :)
Je suis rassurée. J'avais un peu peur qu'on se retrouve séparés. C'est la première fois que les enfants vont prendre l'avion. Ca m'aurait embêté.
En fait, on sera ensemble. C'est chouette :)

Le week-end dernier, nous sommes allés visiter le Parc Botanique de Haute Bretagne, situé sur la commune du Chatelier, au nord de Fougères.
Si le soleil n'était pas au rendez-vous, je m'attendais quand même à en prendre plein les yeux, comme au Parc Oriental de Maulévrier (que j'adore).
Nous avions attendu que les feuilles changent de couleur, dans l'espoir de faire de belles photos.
Grosse déception.
Le parc est immense mais on a l'impression qu'il est laissé à l'abandon. Des mauvaises herbes partout, une tondeuse autonome, tombée en panne de batterie au milieu de la pelouse et même la dame de l'accueil qui se gelait, sans chauffage !!!
Il y a un moment où il faut mettre les moyens, si vous voulez que vos clients soient satisfaits !!!
Un bon moment quand même car passé en famille et à l'extérieur (il faut profiter tant qu'il fait beau).
Nous ne risquons cependant pas d'y retourner. Personnellement, je déconseille.
Je vous mets quand même quelques photos.
Tout n'était pas moche. La nature est belle, au naturel :)



















Ja mata ne
A bientôt

lundi 24 octobre 2016

Mina-san, konbanwa
Bonsoir tout le monde.

Ce soir, j'ai bien travaillé.
Il faut bien s'envoyer des fleurs, de temps en temps :)

Je suis allée voir les tarifs SNCF. Ou plutôt, j'ai essayé. Grr !!!
Ben oui, sur le site ils t'annoncent des ventes ouvertes, pour Ouigo, à partir de 9 mois avant la date du voyage.
Comment dire que j'étais un peu énervée lorsque je me suis rendue compte que les réservations pour février étaient ouvertes.
Oui, oui, FEVRIER. On ne part pas en février, nous !!! On part en JUILLET. Dans 9 mois, quoi !!! Cherchez l'erreur.

Du coup, décision a été prise de nous rendre à Paris en voiture.

Vu qu'on décolle le matin, à 9h20 et qu'on revient, le soir, à 19h45, on s'est dit qu'il serait peut-être judicieux de réserver des nuits d'hôtel près de Roissy.
Ce serait bête de se stresser parce qu'il y a des bouchons sur la route à l'aller, voire de louper l'avion.
Au retour, on sera sûrement contents de dormir un peu avant de reprendre la voiture.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Sachant que nous allions dormir à proximité de l'aéroport (donc mal), on est parti sur de l'hôtel de base, avec quand même de bons avis.
C'est pour 2 fois une nuit : pas besoin d'un hôtel de luxe.
En même temps, vu le prix qu'on paie, ça ne pourra pas être du luxe :)

On a réservé à l'hôtel Première Classe du Mesnil-Amelot.
40,32€ par nuit, non remboursable et sans les petit-déjeuners.
Petit-déjeuner : 5,90€ par personne (à réserver sur place).

Ce qui nous a plu :
- le tarif Ben oui, il faut être honnête, même si ça fait un peu peur tellement ce n'est pas cher :)
- Le fait que ce soit une chambre pour 4
- la réception ouverte 24h/24
- le petit-déjeuner, à partir de 6h
- le parking gratuit Et oui parce que le même hôtel, sur le site de l'aéroport, coûtait 99€ la nuit + 10€ de parking !!!
- la situation géographique A 10 minutes de l'aéroport = pas le stress des bouchons
- les avis des gens qui disent bien que ce n'est pas du luxe mais que les chambres sont propres et correctes
Peut-être que nous n'aurons plus le même avis une fois que nous aurons dormi dedans mais tant pis. Il fallait bien se décider.

J'en ai profité pour réserver le parking, pendant la durée du voyage.
Là, on n'a pas hésité longtemps.
J'ai regardé quelques sites de parking privés, en dehors de l'aéroport. S'ils sont moins chers que ceux de l'aéroport, j'ai trouvé beaucoup d'avis contradictoires qui m'ont refroidis.
Certains sont contents, d'autres très mécontents.
On a préféré ne pas prendre de risque.
On a fait des économies sur l'hôtel, la voiture aura une belle place de parking, sur l'aéroport ;)
Coût du parking : 205€.

Et voilà, c'est fini pour ce soir.
Je vous mets la page des Dépenses à jour.
Je vais pouvoir aller mixer la soupe Petit message pour Magali, de la part de Damien. Il paraît que Ludo n'osait pas te le dire ;)

Ja mata ne
A bientôt


vendredi 21 octobre 2016

Coucou tout le monde.
C'est le week-end :)

Petite déconvenue avec notre location de Tokyo.
La personne n'ayant pas répondu dans les 24h, notre réservation s'est automatiquement annulée.
Du coup, on en a refaite une, pour un autre appart (sur lequel nous avions hésité), situé dans le même quartier.
Un peu refroidi, on s'est dit que ce ne serait peut-être pas si facile que ça de louer.
Finalement, hyper rapide, réponse, ce matin, à 1h30 : c'est OK !!!
Et on a gagné 3€ :)

Ce soir, direction Nantes, pour le week-end. Et oui, les enfants chez papy et mamie :)
On part avec le PC, pour continuer à chercher nos locations.
Je vous tiens au courant.

Ja mata ne
A bientôt

mercredi 19 octobre 2016

Mina san, konbanwa
Bonsoir tout le monde

Ca y est, ça commence à prendre forme.
Ce soir, réservation (en attente d'accord par la propriétaire) de notre premier appart sur Tokyo (quartier d'Asakusa), via Airbnb et de nos deux nuits en guesthouse, au Mont Fuji (Fujiyoshida), par Booking.com.
Je vous ai mis les tarifs sur la page des Dépenses.
Pour les quartiers, on a choisi Asakusa, à Tokyo. C'est un quartier calme qui me semble idéal pour commencer notre périple.
Au niveau du Mont Fuji, j'ai décidé de réserver à Fujiyoshida. Si on fait l'ascension, on est tout près du départ et si on ne la fait pas, il y a le tour d'un lac, un temple et le parc d'attractions Fuji Q Highland.
Plus de mal pour trouver un ryokan (hôtel traditionnel japonais). Soit il n'y a plus de disponibilité, soit les réservations ne sont pas encore ouvertes, soit ils n'ont pas de chambres pour 4 (et nous, on a envie de partager ce moment ensemble).
Je crois que je vais m'axer à trouver un appart à Kyoto, un autre à Hiroshima et celui du retour à Tokyo.
Je prévois de nous laisser une nuit de libre sur Kyoto. Si on trouve un ryokan, tant mieux, sinon, on pourra toujours se rabattre sur un hôtel standard.

C'est tout pour ce soir.
Ja mata ne
A bientôt

mardi 11 octobre 2016

Coucou tout le monde.
Parce que j'ai trop peur d'oublier de faire un truc qui me tient à cœur, parce que je ne veux pas revenir avec des regrets, voici une nouvelle page qui regroupe toutes nos envies.
A réaliser un fois sur place :)

dimanche 9 octobre 2016

Dossier du mois - Octobre 2016 : LES GEISHA

Bonjour,

Voici enfin mon deuxième dossier du mois et je suis contente du thème choisi : les geisha.
Mes recherches ont été fructueuses mais difficiles à structurer en exposé, ce qui explique que le dossier du mois de septembre se soit transformé en dossier du mois d'octobre.
Pour ceux qui ne l'avait pas remarqué :)

Merci Margot, pour ce dessin

Au cours de mes lectures, j'ai découvert qu'un amalgame était souvent fait, par les occidentaux, entre geisha et prostituées.
Je vais vous montrer que ces deux types de femmes ne sont en rien comparables.

Pour changer, commençons par un peu de linguistique.
Celles que l'on nomme geisha à Tokyo et dans ses environs, s'appellent plutôt geiko à Kyoto.
Que veulent dire ces mots ?
gei signifie art
sha signifie personne
ko signifie enfant
Une geisha est donc, littéralement, une personne qui consacre sa vie à la pratique des arts et une geiko, un enfant qui pratique les arts (les jeunes femmes commençant à se former très tôt).

Au cours de mon dossier, j'emploierai le mot geisha, qui est aujourd'hui devenu le terme générique de cette profession.

Pour continuer, un peu d'histoire.
Comment sont nées les geisha ?
Oui, je sais, comme pour tout le monde, grâce à un papa et une maman.

Plus précisément, comment est apparu le métier de geisha ?

Une chose que vous aller sûrement découvrir sur ce métier (en tout cas, moi, je ne le savais pas) est que les premières geisha étaient en fait des hommes.
Ils sont apparus avec l'ouverture des salons de thé, aux alentours de 1700, et ils divertissaient les clients par la musique et le chant, à la manière des bouffons du moyen-âge.
Vers 1750, les premières femmes se lancent dans le métier. Pour les différencier des hommes, on les nomme onna-geisha, "femme geisha".
Elles deviennent rapidement plus nombreuses que les hommes, qui se font alors appeler otoko-geisha, "homme-geisha" et qui disparaissent aux alentours de 1800.
Entre-temps, en 1779, l'état, soucieux de réglementer cette activité, officialise le métier de geisha et en profite pour créer un bureau de recensement qui sera chargé de leur faire respecter la loi dont l'une des principales caractéristiques est de leur interdire la prostitution (qui est, par ailleurs, autorisée, pour les prostituées).

Dans les années 20-30, certaines geisha se laissent prendre au jeu de la mode et choisissent de se vêtir et de danser à l'occidentale. On les appelle les dansu-geisha. La grande majorité de la profession, garante des traditions japonaises, refuse cette dérive vers la modernité et perpétue le métier, dans les règles de l'art.

En 1944, les quartiers de plaisir sont fermés et les geisha sont envoyées dans les usines, pour participer à l'effort de guerre.
En octobre 1945, les quartiers de plaisir rouvrent.
En 1957, la prostitution est interdite et les geisha se démarquent définitivement des prostituées.
A la même période, le travail des enfants est interdit. Aucune jeune fille ne peut plus devenir maiko avant l'âge de 15 ans.

Comment devient-on geisha ?

La réponse à cette question n'est pas la même selon la période à laquelle on se trouve.
A l'origine, les très jeunes filles, issues de familles pauvres, étaient vendues aux okiya, "maisons de geisha".
La famille récupérait l'argent et l'okiya une nouvelle recrue.
Aujourd'hui, ce sont les jeunes filles, elles-mêmes, qui décident de devenir geisha.
Les okiya ayant de plus en plus de mal à recruter, elles ont plutôt tendance à chouchouter leurs nouvelles arrivantes, ce qui était loin d'être le cas, avant.
En effet, auparavant, le début de la formation d'une geisha consistait à l'épuiser physiquement et moralement, pour obtenir son entière obéissance.

Déroulement de la formation :
Lors de son arrivée dans une okiya, la jeune fille devient une shikomiko (une enfant qui apprend).
Le matin, elle apprend les arts. (Il faut commencer tôt, pour tous les maîtriser.)
A l'époque, il était courant de commencer le 6ème jour du 6ème mois de sa 6ème année.
Il était même autorisé de débuter son apprentissage à 3 ans et 3 jours.

Tout un programme puisque la jeune fille doit assimiler plusieurs disciplines :
- la poésie
- le chant traditionnel
- la littérature japonaise
- l'ikebana, l'art floral
- le chanoyu, la cérémonie du thé
- la danse traditionnelle, pour développer un port du corps plus gracieux. (Seules les plus douées la pratiquent en représentation)
- la musique, au travers de divers instruments :
        - la flûte japonaise
        - le shamisen (sorte de viole à 3 cordes)
        - le tambour (le tsutsumi qui tient sur l'épaule, l'okawa qui tient sur les cuisses ou le taiko, plus gros, qui est posé par terre et sur lequel on vient frapper avec des baguettes)

Selon si elle danse ou joue de la musique, la geisha se sera pas nommée de la même façon.
Se sera une jikata, "personne assise", si elle joue d'un instrument et une tachikata, "personne debout", ou une odoriko, "danseuse", si elle pratique la danse traditionnelle.

L'après-midi, la shikomiko fait le ménage, la cuisine et est affectée à la surveillance de la porte de l'okiya.
Le soir, elle suit les geisha pour porter leurs affaires. En attendant la fin de leur prestation, elle attend, dehors, à la porte.
C'est la bonne à tout faire de l'okiya. Elle règle sa dette d'achat et de formation (ce qui lui prendra environ 15 ans).
Elle a entre 6 et 12 ans.

Durant tout ce temps, l'okasan, la responsable de l'okyia, l'observe et décide si, oui ou non, elle continuera d'investir pour poursuivre l'éducation de la shikomiko et faire d'elle, une nouvelle geisha.

Si oui, vers l'âge de 12 ans, une oneesan, "grande sœur", lui est liée, via le san san kudo, sorte de rituel de mariage. La shikomiko devient minarai, "apprentie" et, plus tard, son nom de geisha aura pour racine une partie du nom de son oneesan.
Si la minarai continue à aller à l'école dans la journée, tous les soirs, elle suit sa grande sœur et, cette fois-ci, elle assiste aux représentations.
N'étant pas jugée digne de quoi que ce soit, elle ne fait rien d'autre qu'observer ce qui se passe.

C'est une pratique répandue au Japon, l'apprentissage par l'observation.
L'autre jour, je regardais un reportage sur un français qui voulait apprendre l'art de la forge traditionnelle japonaise.
Cela faisait trois ans qu'il passait chacune de ses journées à observer son maître !

Au cours de cette période d'observation, elle apprend l'art de la conversation, celui de divertir les clients et les divers jeux qui les intéressent.
Dans le privé, son oneesan lui enseigne le kitsuke, l'art de revêtir un kimono.
Lorsque l'okasan décide que la minarai est apte à participer aux représentations, celle-ci devient maiko (à Kyoto) ou hangyoku (à Tokyo).

Là encore, elle suit son oneesan comme son ombre (dans les salons de thé, aux banquets...) mais celle-ci lui transmet désormais son expérience. En échange, elle touche un pourcentage du salaire de sa maiko.
A la fin de sa formation, se déroule le mizuage. Il s'agit d'un moment marquant qui symbolise le passage de l'enfance à l'âge adulte.
La houpe de la maiko est coupée et la nouvelle geisha fait le tour du hanamachi, le "quartier des fleurs" pour se montrer et offrir de la nourriture et des cadeaux aux différentes ochaya, maisons de thé. Une cérémonie est donnée, en son honneur, dans la maison de thé où elle officie habituellement.

C'est à ce moment-là, aussi, que son okasan va vendre sa virginité aux enchères et chercher pour elle un danna.
Le danna est le protecteur de la geisha. Celui qui lui offre des cadeaux et de l'argent et lui permet d'avoir un train de vie plus aisé. En échange, la geisha lui montre plus d'attention qu'aux autres hommes, lors des banquets où ils se retrouvent.
Le fait que le danna devienne le protecteur de la geisha, en achetant sa virginité, est une des raisons qui font penser aux occidentaux que les geisha se prostituent.
Ce n'est pas du tout le cas puisque le danna n'est pas obligé de consommer son alliance. Lui et sa geisha n'entretiennent pas forcément de relations sexuelles.
Si c'est le cas (ce qui peut l'être), cela doit se faire de façon discrète, pour ne pas nuire à l'okiya. (Une geisha est censée être célibataire.)

Pourquoi devenir danna, alors ?
Le danna est, bien souvent, un homme marié, riche et influent qui souhaite juste accroître sa notoriété, en montrant qu'il a les moyens d'entretenir une geisha.
Un kimono de bonne qualité peut coûter plusieurs dizaines de milliers d'euros et une geisha en possède entre 15 et 20.
Il faut avoir un sacré portefeuille. Surtout que le danna n'est absolument pas exempté de payer les rétributions habituelles à l'emploi d'une geisha.
Aujourd'hui, seulement une geisha sur cinq possède un danna.

Une geisha quitte son métier, entre autre, lorsqu'elle se marie.
Lors de la cérémonie d'adieu, le hiki iwai, elle offre du riz bouilli à son okasan et son oneesan.

Où vivent les geisha ?
Un autre aspect de leur vie qui accentue à les confondre avec des prostituées est que les geisha habitent dans le même quartier qu'elles.
Elles font partie du haryukai, le "monde des fleurs et des saules" et vivent dans les hanamachi, les "quartier des fleurs".
Le plus connu de Kyoto est Gion mais il y a aussi Ponto-cho. A Tokyo, c'est Akasaba le plus renommé mais il y a des chances d'en croiser, le soir, à Asakusa.

Si aujourd'hui les geisha sont plus indépendantes et vivent chez elles (jimae), à l'époque, elles habitaient dans leur okyia.
Cette okyia est régentée par une okasan, "mère".
Y vivent 5 ou 6 geisha, 3 shikomiko et 2 autres femmes qui font le ménage et la cuisine.
Un serviteur aide au déplacement des geisha vers leur lieu de rendez-vous.

De nos jours, comme je l'ai dit, beaucoup de geisha ont choisi de vivre de leur côté mais elles dépendent tout de même d'une okyia qui s'occupe de gérer leur carnet de rendez-vous.

Les okyia sont transmises par succession, soit à une fille naturelle de l'okasan, soit à la geisha qu'elle juge la plus méritante, la plus douée. Celle-ci devient atotori, "héritière", et ses gains deviennent ceux de l'okyia. Elle sera la future okasan.

Qui sont les clients des geisha ?

Les geisha officient lors de zashiki, "banquets", donnés dans des ochaya, "maison de thé", des restaurants traditionnels, des salons privés ou bien chez des particuliers.
Leur but : divertir les clients.
Là encore, l'amalgame est facile puisqu'à l'époque, des prostituées étaient présentent à ces banquets et se chargeaient d'occuper les hommes, en fin de soirée.

Si vous pensiez pouvoir louer les services d'une geisha, je suis au regret de vous annoncer que ce ne sera pas possible (à moins d'avoir des relations et un portefeuille bien garni).
En effet, les geisha ne sont pas payées directement. Ce sont les organisateurs des zashiki qui avancent tous les frais.
Ne peut donc y participer qu'une clientèle aisée et reconnue comme telle. (Un nouveau client ne le deviendra que s'il est recommandé par un client habituel)
Hanadai, "argent-fleur", à Kyoto, ou Gyokudai, "argent-joyau", à Tokyo, le salaire d'une geisha était, à la base, calculé au nombre de bâtons d'encens qui s'était consumé pendant son service (osenko).

Les geisha se produisent aussi lors de spectacles de danse ou de théâtre kabuki et là, ce sont elles qui paient (une fortune) pour y participer parce que c'est bon pour leur notoriété.
Miyako Odori ("Danse de la capitale", appelée aussi Danse des cerisiers, en rapport avec la période) se déroule chaque année, en avril, dans le quartier de Gion, à Kyoto.
Kamogawa Odori ("Danse du fleuve Kamo") a lieu à Kyoto, dans le quartier de Ponto-Cho, au mois de mai.
Azuma Odori se déroule aussi durant le mois de mai, mais a lieu à Tokyo, dans le quartier d'Akasaka.

Habillement et maquillage

Vous avez tous remarqué la singularité de l'apparence des geisha.

Il faut tout de même que je vous précise deux choses.
La première est que, si vous croisez des geisha en pleine journée, il y a de fortes chances pour que ce n'en soit pas une. En effet, certaines jeunes femmes n'hésitent pas à se vêtir comme elles, pour attirer les touristes. Les vraies geisha, elles, sont discrètes.
Etant payées par leur client même durant leur trajet pour se rendre jusqu'à eux, elles ne trainent pas en route (ne leur demandez pas de s'arrêter pour les prendre en photo) et empruntent souvent des passages peu fréquentés pour ne pas être embêtées.
Leur rendez-vous ayant souvent lieu le soir, c'est plutôt en fin de journée que vous pourrez avoir la chance d'en voir.
Deuxième chose, et pas des moindres, les geisha ne sont presque pas maquillée. Lorsque vous croisez une femme fardée de blanc et que vous croyez que c'est une geisha, vous vous trompez. C'est une maiko :)
Ces deux précisions faites, je vais pouvoir entrer dans le détail.

En ce qui concerne la tenue des geisha, elle sont vêtues d'un kimono de soie, différent selon la saison.
En été, elles portent un ro, un kimono confectionné en gaze de soie. Peu épais, il évite que les geisha ne souffrent trop de la chaleur.
En automne, il s'agit d'un hitoe, un kimono de soie non doublée.
En hiver, il faut se protéger du froid. Les geisha s'habillent alors avec un awase, un kimono de soie, doublé d'une épaisseur de crêpe.
Pas la crêpe bretonne, le tissu !

Une geisha porte plutôt des kimono de couleur neutre et discrète, tandis qu'une maiko arbore des couleurs vives.
Quelle que soit la taille de la geisha, son kimono a toujours la même longueur. C'est grâce au nœud de son obi (sa grosse ceinture), qu'elle va pouvoir l'ajuster, en roulant le tissu par-dessous.

Le obi, justement, ne sera pas noué de la même façon s'il est porté par une maiko ou par une geisha.
Une geisha le fermera grâce à un taiko musubi, "un nœud de tambour". Pour vous faire une image, on pourrait croire qu'elle a un coussin d'accroché dans le dos.
La maiko, elle, nouera son obi en darari obi, un "obi à traine". Le nœud remonte jusqu'à ses omoplates et redescent jusqu'à presque toucher terre.

Cette tenue est complétée par des tabi, "chaussettes" et des sandales de bois. Des geta pour les geisha, des okobo à lanières rouges pour les maiko débutantes et à lanières jaunes pour les plus expérimentées.

Et ce n'est pas fini. Non. Il faut bien mettre un truc sous le kimono.
Ben si :)
Tout d'abord, une bande de tissu fin, le koshimaki, est enroulé autour de leurs hanches. Ensuite, elles enfilent une combinaison dont les couleurs sont en harmonie avec leur kimono car elle sera visible au niveau du cou et des chevilles (lorsque la geisha lèvera son kimono, pour marcher).
Le col de cette combinaison est de couleur blanche pour une geisha et rouge pour une maiko et il est cousu, chaque matin, à la main, au kimono (et décousu, chaque soir, pour le lavage).

En ce qui concerne le maquillage, là encore, beaucoup de différence entre geisha et maiko.
Comme je vous l'ai dit, sauf pour les représentations qui le nécessitent, les geisha ne se maquillent pratiquement pas.
Pour ce qui est des maiko, ce n'est pas la même chose.
L'explication vient du fait que le maquillage représente la maturité acquise et la beauté sans artifice. Les maiko sont jeunes et ont besoin, pour exercer leur travail, de cette maturité et de cette beauté.
Les geisha, elles, les possèdent sans avoir besoin de se farder.

Une maiko a donc une épaisse couche de poudre blanche (oshiroi), à base de poudre de riz, appliquée sur le visage préalablement nourri d'huile de camélia (bintsuke-abura).
Elle étale cette poudre sur le visage et la nuque, de façon très précise, à l'aide d'une brosse en bambou et enlève l'excédent avec une éponge. Souvent, le dessin de la nuque forme un W qui remonte jusqu'à la racine des cheveux.
Avant l'oshiroi était fabriqué à base de plomb et beaucoup de geisha ont souffert de problèmes de peau voire, en sont mortes.

Les joues et les paupières de la maiko sont fardées de rose.
Le contour des ses yeux et de ses sourcils est accentué de khôl et sa lèvre inférieure est peinte en rouge (lèvres supérieure et inférieure pour les geisha).

Que se soit pour se vêtir ou se maquiller, tout est compliqué et, bien souvent, c'est l'okasan qui s'occupe de la maiko, à ses début. Au fil du temps, celle-ci apprend à se débrouiller seule.

Reste encore à évoquer la coiffure.
A l'origine, les geisha allait se faire faire leur chignon chez le coiffeur et, pour le garder pendant une semaine, elle dormaient sur un takamakura, une espèce de petit banc en bois sur lequel elles reposaient leur nuque et qui devait être tout sauf confortable.
Leurs cheveux étaient tellement tirés que beaucoup de geisha terminaient leur vie, à moitié chauves. Pas super glamour :s
De nos jours, seuls les chignons des maiko sont élaborés avec leurs propres cheveux.
Les geisha, pour la plupart, portent des perruques.
Pour former leur chignon en forme de "pêche fendue" (momoware à Tokyo et wareshinobu ou ofuku à Kyoto), les maiko séparent leur chevelure en deux, par une étoffe de soie. Elles l'agrémentent ensuite de peignes et d'épingles à cheveux (kanzashi), différents selon la saison.
La coiffure des geisha est arrangée de façon différente, en chignon haut et plus long : taka shimada (à Kyoto) et tsubushi shimada (à Tokyo). Elles ne portent pas, ou peu, d'ornements dessus.

Et voilà.
Comme je l'ai dit au début : beaucoup d'informations à vous transmettre et pas facile de trouver une structure cohérente à mon exposé.
J'espère néanmoins vous avoir fait plaisir, vous avoir appris des choses (même si c'est dans le désordre) et, surtout, vous avoir donné l'envie de respecter ces femmes qui consacrent leur vie aux arts et à la manière de divertir les autres.

Le mois prochain, j'ai choisi d'étudier le riz.
Je sais, ça semble bizarre comme sujet pour un dossier mais c'est un élément fondamental de la cuisine japonaise et j'ai envie d'en savoir un peu plus.

vendredi 7 octobre 2016

Coucou tout le monde.
Ca bosse, ça bosse.
Si vous êtes patient, mon article sur les geisha devrait paraître ce week-end.
Il y aura peut-être aussi un test de cuisine (le gâteau au fromage frais me fait bien envie) et il me reste encore pas mal de truc à étudier pour le voyage donc, si je m'y mets, je ne manquerai pas de vous en faire-part.
En attendant, bon début de week-end.
A bientôt :)

dimanche 18 septembre 2016

Petite rectification (merci à Juliette) : à priori, ce sont des gâteaux coréens que nous avons goûtés et non pas japonais.
Le test et les avis restent les mêmes mais il est important d'être précis.
Il faut dire que notre magasin préféré a changé la disposition de ses articles. Avant, ils étaient rangés par origine alors que, lors de notre dernier passage, les rayons avaient été réaménagés par type (les gâteaux ensemble, le thé, le riz...).
Je tâcherai d'être plus vigilante la prochaine fois.
J'avoue ne pas parler coréen (encore moins le lire, comme le japonais) mais je me débrouillerai. Et puis, je compte sur vous pour me le dire, si j'écris des bêtises.
Merci encore à Juliette.
Bon dimanche :)

samedi 17 septembre 2016

Mina-san, konnichiwa

Qui dit week-end, dit apéro Ben si :)
Et qui dit apéro, dit gâteaux apéro.

Test du week-end : des gâteaux apéro japonais à base de nouilles et d'algues.
On aime les nouilles, on aime les algues. En avant pour le test !!!

Première constatation (avant ouverture et aussi avant achat) : le packaging fait très japonais avec la petite sirène qui tient ses feuilles d'algue.
Tu mets ça au milieu du rayon gâteaux d'un supermarché français, je ne suis pas sûre que tu en vendes des masses. La photo, derrière, laisse un peu perplexe mais curieux de voir ce qu'il y a à l'intérieur.
Achat validé.

Deuxième constatation (au moment de l'ouverture) : le paquet est beaucoup plus épais que ceux des gâteaux français. Je ne sais pas pourquoi, à moins que ce type d'emballage ne soit utilisé que pour les produits destinés à l'exportation (pour qu'ils soient plus solides ?).
A comparer, lorsque nous serons là-bas. En même temps, ce n'est pas super important :)

Première impression (une fois le paquet ouvert) : le produit ressemble à la photo. Ce qui n'est pas toujours le cas.
Nous avons devant nous, des nouilles cuisinées avec une sauce et des algues, mises en boulettes et séchées. L'odeur n'est pas forte mais elle interpelle. Un mélange de salé et sucré.


Dégustation : ça croustille :) Le goût se révèle effectivement sucré-salé. Margot et Antoine parle de goût barbecue (comme celui de certaines chips). Le goût d'algue arrive en fin de bouche, plus iodé que le reste.

Les avis :
Damien : "Pas bon" Comme ça, au moins, c'est clair
Margot : "Plus t'en mange et moins c'est bon"
Antoine : "Pas fana. Ce n'est pas mauvais mais je préfère les chips, goût barbecue"
Bryan (un ami d'Antoine) : "Pas mauvais, mais pas extraordinaire non plus" Il a surtout été surpris lorsqu'on lui a dit qu'il avait mangé des algues. Il ne voulait pas nous croire. Il en a quand même repris après donc, ce n'était pas si horrible que ça :)
Moi : "Ce n'est effectivement pas mauvais mais ce n'est pas non plus exceptionnel. Rien de comparable aux mochi goût thé vert d'il y a quinze jours qui, eux, n'ont plu à personne. Je pense que c'est le goût iodé, auquel on n'est pas habitué, qui nous surprend un peu." Heureusement qu'il y avait des cacahouètes.
Pas de panique, Magali, il n'y avait rien de dangereux. Juste la découverte d'un nouveau goût. D'ailleurs, Bryan se porte bien, il ne nous en veut pas et le paquet a été tout mangé ;)

Et voilà, il va falloir qu'on trouve autre chose à tester.

Après ça, un bon Totoro.
Il n'y a rien de tel pour passer une bonne soirée :)
Margot a fait un dessin pour son papa
Côté organisation du voyage, j'ai regardé comment nous rendre à Paris.

Petite frayeur en discutant avec môman.
- T'as regardé les vols Rennes-Tokyo ou Nantes-Tokyo ?
- Euh...
Je l'avais fait au début de mes recherches (en test). Ce n'était pas intéressant mais je n'ai pas réessayé sur les vrais vols.
Panique.
Et si c'était moins cher :s

Soulagement après l'avoir fait.
Les moteurs de recherche me proposent des vols au moins 200€ plus cher, par personne.
Ca ne va pas nous coûter 800€ d'aller à Paris (et d'en revenir)

Si on prend la voiture : 60€ de péages + 100€ d'essence et 205€ de parking => total max 365€

Si on prend le train : les tarifs ne sont pas encore en ligne.
Ouigo, 9 mois avant. IDTGV, 4 mois avant et TGV, 3 mois avant.
Comment veux-tu qu'on s'organise avec des délais aussi courts !!! C'est vraiment se moquer des gens. Tu m'étonnes que personne ne prend le train.
A la rigueur, 9 mois, c'est le mois prochain donc, je vais attendre et regarder mais pour le reste, ils peuvent aller se faire voir. C'est un coup à ne plus avoir de place de parking disponible si on décide d'y aller en voiture (il n'y en a déjà plus au P1). Je ne vais pas prendre ce risque.

Si on y va en avion : là, c'est Air France avec 94€ par personne, soit 376€.
Le hic : s'il y a du retard et qu'on loupe notre correspondance, vu qu'il s'agit de deux réservations différentes (une pour Paris et l'autre pour Tokyo), c'est pour notre pomme.

A savoir que (chose intéressante et rassurante), pour notre vol Paris-Tokyo, si le vol qui arrive à Francfort a du retard, comme c'est une seule réservation, la Lufthansa devra, par n'importe quel moyen, nous emmener au Japon. De même, au retour, nous finirons forcément à Paris.
Pas de stress. Ouf.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Ce soir, c'est moules-Frites (pas japonais du tout mais trop, trop bon alors profitons-en tant que c'est la saison)
J'ai du travail.

Le dossier sur les Geisha avance et, comme pour le Sumo, j'apprends plein de choses.
Bientôt en ligne :)

Ja mata ne

lundi 12 septembre 2016

Bonjour,
Je me rends compte que j'ai oublié 2 ou 3 petits renseignements hier.
Heureusement que vous êtes là pour me le faire remarquer ;)
J'ai parlé du départ mais j'ai omis l'arrivée.
Nous atterrirons à l'aéroport d'Haneda.
Ca me semble une bonne option, le lieux étant beaucoup plus près de Tokyo que l'aéroport de Narita (30 minutes pour rejoindre la capitale).
Celui-ci est peut-être mieux aménagé - je ne sais pas du tout, je n'y suis jamais allée :) - mais j'avoue que je m'en fiche un peu, vu le temps que je vais y passer :)
Pour info, nous sommes passé par Skyscanner qui nous a redirigé vers Gotogate. C'est par eux que nous avons trouvé les meilleurs tarifs.
Et voilà, s'il y a d'autres questions, n'hésitez pas.
A bientôt.

dimanche 11 septembre 2016

Et voilà, enfin, ça commence à prendre forme.

Ce week-end, nous avons acheté nos billets d'avion :)

Nous avons finalement opté pour un vol avec escale.

Sur les vols directs, dans ma page consacrée aux transports, je vous avais annoncé un tarif, au plus bas, de 900€. Après plusieurs lectures, depuis, il s'avère qu'on peut descendre aux alentours de 850€ mais guère mieux (en tout cas, pas pour un voyage au mois de juillet).
Il y a des promos, en ce moment, mais ce sont pour des vols avant l'été et les historiques de promos que j'ai vus étaient pour des vols jusqu'au 30 juin 2017 (soit trop tôt).
ici, un lien vers une page du site Kanpai! qui annonce certaines promotions, pour ceux que ça intéresse.

Nous avons décidé de repousser un peu notre voyage, à cause du Brevet des Collèges. Nous trouvions les tarifs de vols attractifs, ces jours-ci, et nous avions peur qu'ils augmentent, d'ici décembre, quand les dates du Brevet vont paraître.
Pas question de payer plus cher à cause de ça !!!

Nous partirons donc, le 7 juillet 2017, de Paris, aéroport Charles-De-Gaulle.
Date de retour : le 27 juillet, au même endroit.
Comment on va aller là-bas ? Ca, on ne le sait pas encore (train, voiture, avion, à pied... ?).
Bon, peut-être pas à pied... mais uniquement parce que les roulettes des valises vont s'user trop vite ;)
On règlera ce détail plus tard. De toute façon, les billets de trains ne sont pas en vente et ne le seront pas avant un bout de temps.

Voyage en multi-compagnie.
La Lufthansa pour le trajet France-Allemagne (escale à Francfort à l'aller et à Munich au retour) et ANA, la compagnie japonaise, pour le trajet Allemagne-Japon.
Deux compagnies de bonne réputation, j'espère que le confort sera là, même si on voyage en classe éco.
Comme je vous l'avais dit, hors de question de réserver sur Air France. Nous avons trop peur des grève.
Dommage pour eux.
Gros plus des 2 compagnies : on a chacun le droit à 2 bagages de 23 kg chacun.
On va pouvoir ramener des souvenirs :)

Si on a choisi des vols avec escale, c'est parce que la différence de prix est non négligeable et que le temps de voyage reste correct.
Un peu moins de 3 heures de plus pour 200€ d'économie (si nous avions eu le vol direct à 850€).
On se dit aussi que ça nous permettra de nous dégourdir un peu les jambes.

En résumé, nous sommes contents.
Nous pensions dépenser 3400€ pour les billets d'avions et nous en avons finalement eu pour 2580€ (645€ par personne).
L'économie est loin d'être minime.
Ca nous laisse plus, pour faire autre chose.
OK, on va mettre un peu plus de temps qu'en vol direct mais on ne peut pas tout avoir.
Peut-être, aussi, que des promos vont arriver d'ici à l'année prochaine et qu'on se dira qu'on aurait pu payer moins cher.
Ce n'est pas grave.
On a décidé d'acheter maintenant parce qu'on a l'impression de faire une affaire.
Si les prix baissent (j'espère pas trop quand même), on aura eu tort. S'ils augmentent, on aura eu raison.
L'important, c'est d'avoir le sentiment de ne pas s'être fait avoir et c'est notre cas.
On aurait d'ailleurs pu avoir moins cher, dès aujourd'hui, mais avec des compagnies qui nous inspiraient moins confiance.
C'est important la confiance (le confort et le service aussi). On va quand même voler avec eux pendant une paire d'heures. Pour ça, j'étais vraiment prête à payer plus :)

Ca ne m'empêchera pas de jeter un coup d'œil, de temps en temps, sur Skyscanner. Je vous tiendrai au courant de l'évolution des prix :)

Donc, on est contents.

Super contents même : On part au Japon !!!
A bientôt, pour la suite.
Et bon courage pour la semaine :)

vendredi 9 septembre 2016

Youhou... c'est le week-end.
Je ne sais pas encore ce que je vais en faire mais il y aura sûrement un peu de Japon dedans :)
Bon week-end à tous !!!

lundi 5 septembre 2016

Mina-san, konnichiwa
Bonjour tout le monde

Comme prévu, hier, "conseil de guerre".
Bon, avant, il y a eu l'opération "couvrir les livres". :'(
Je déteste ça. En plus, cette année, j'en avais le double !!! Deux enfants au collège = beaucoup (trop) de livres.
Pfff, j'ai quand même fini par en venir à bout.
Phénomène étrange : monsieur a disparu tout le temps de l'opération. Magie... je l'ai retrouvé après, devant la PS4 ;)


Donc, revenons au "conseil de guerre".
Si nous ne sommes pas rentrés dans les détails approfondis de ce que nous allions faire chaque jour, nous savons désormais où nous voulons aller et (à peu près) combien de temps nous voulons passer à chaque endroit.

- Tokyo : environ 5 jours
- Kyoto : 4 jours
- Nara : 1 jour
- Hiroshima : 2 jours
- Mont Fuji : 2 jours.

En comptant les temps de trajet (dont 2 jours en avion et 1 pour remonter d'Hiroshima), un voyage de 20 jours nous semble cohérent avec nos envies.
Ca nous laisse un delta de 3 jours pour ajuster.
Un voyage sans courir, avec un peu de repos avant de reprendre le boulot. Ben oui, il faut bien penser à ça, aussi... même si on n'a pas envie.

Ne manquait que la réponse pour les dates du Brevet, avant de regarder plus précisément les vols.
Et bien croyez le ou pas, elles ne sont pas encore fixées !!!
Début décembre. Pas avant. C'est la réponse que j'ai trouvée sur ma boite mail, en rentrant, ce soir.
C'est dingue ça.
Je fais comment, moi, si je veux acheter les billets d'avion avant ? Je croise les doigts pour que le Brevet ne tombe pas pendant notre voyage ?
Vraiment, là, je suis énervée.
Si je suis obligée de payer mes billets d'avion plus chers, à cause de ça... Grr >:(

Inspiration.
Expiration.
Inspiration.
Expiration.
Je respire calmement et je me calme.
Maintenant, je pense à quelque chose de positif.
Ca fonctionne :))

C'est vrai, c'est quand même cool. Ce voyage commence vraiment à prendre forme :)
Je suis sûre que ça va être top.
Je me sens comme une gamine quand j'y pense :))

Il reste tout de même des choses à faire. Beaucoup, en fait :)
Dans un premier temps, je vais me pencher d'un peu plus près sur les voyages en train et je vous ferai un petit topo dessus, dans la section "transport". Ce n'est pas clair pour moi et je n'aime pas ne pas tout comprendre.
Quelques personnes m'ont aussi posé des questions. Je vais me documenter et essayer de vous répondre au mieux.
J'ai aussi remarqué que la cuisine vous intéressait. Peut-être que je vais tester quelques recettes (même si je sais que je serai limitée pour trouver les ingrédients) et je vous en faire des retours.

Pleins de recherches et de tests en perspective. Le tout à partager avec vous :)
Et voilà, je suis contente.

Ja mata ne
A bientôt

samedi 3 septembre 2016

Coucou,
Vous avez déjà mangé des mochi ?
Non ?
Ce sont des boulettes de riz gluants, fourrées.
Nous, on en avait goûté à la cacahouète et cacahouète-coco. C'était de l'industriel (et de l'importation), pas du fait maison. Si ça ne cassait pas trois pattes à un canard, ce n'était pas mauvais.
C'était surtout rigolo à manger. La texture est vraiment originale.
En France, je ne vois rien qui ressemble à ça.
C'est mou, gluant (pas collant, sur l'extérieur) et la farce, sans être trop sucrée, donne du goût à l'ensemble.
Hier, on s'est lâché et on en a tenté au thé vert.
On aura dû se douter de quelque chose. Déjà, l'extérieur ne ressemblait pas à la photo. Ne parlons pas de l'intérieur.


Je ne sais pas si c'est parce que ce n'était pas de l'artisanal mais ce n'était vraiment, vraiment, pas bon.
Moi, j'ai eu l'impression d'avoir mangé les feuilles d'un bouquet de fleur. Pour Margot, le goût se rapprochait plus du savon. Monsieur a trouvé ça "dég..." et Antoine n'a pas tout mangé (pourtant, ce n'est pas très gros).
Ca ne donne pas envie de manger les feuilles :))
Il nous reste ceux fourrés à la pâte de haricot rouge à goûter. On va attendre un peu avant d'ouvrir le paquet :)

Objectif Japon : goûter de vrais mochi, pour se faire un avis définitif.

Si vous êtes courageux, lancez-vous ;)

Demain, comme convenu, conseil de guerre. On détermine où on va et combien de temps on passe à chaque endroit. Même si ça pourra encore changer, ça nous permettra de savoir combien de temps on doit rester pour profiter de nos visites, sans devoir courir entre chacune.

Restera encore un problème à résoudre avant de prendre les billets d'avion : Margot passe le DNB (le Brevet des Collèges, quoi). Vous avez remarqué : ils aiment bien changer les noms, pour faire croire qu'ils font évoluer les choses :p
Impossible de trouver les dates de l'examen. J'ai envoyé un mail à l'Education Nationale et un autre à l'Académie de Rennes. Ne manque plus que les réponses. Recevra ? Recevra pas ? Mystère !!!

A bientôt, pour la suite...

mercredi 31 août 2016

Coucou,
Ce week-end, conseil de guerre !!!
Les billets d'avion sont plus qu'intéressants en ce moment.
Chez Japan Airlines, j'arrive à trouver des billets à un peu plus de 800€ et chez ANA, on est autour de 875€.
Je n'ai pas pris le temps de chercher les différences entre les deux compagnies mais il va falloir que je m'y mette rapidement.
Après tout ce que j'ai lu sur les tarifs des vols, je pense qu'on est en plein dans la période top pour acheter.
Reste quand même à décider des dates exactes et du temps passé sur place.
D'où la réunion du week-end :)
Vivement le week-end... et pas que pour les vols ;)
Je vous tiens au courant.
Bonne fin de semaine.

dimanche 28 août 2016

Dossier du mois - août 2016 : LE SUMO

Et oui, le voici, le premier dossier du mois.
Comme promis, il est consacré au SUMO ;)

Photo prise au Festival de Photos de La Gacilly

Bon, je suppose que, comme moi, tout le monde sait que le sumo est un sport de lutte japonais où 2 gros bonhommes quasiment à poil se battent l'un contre l'autre.
Jusque-là, mes connaissances n'allaient pas plus loin. C'est différent aujourd'hui.

Partons à la recherche des origines du sumo.

D'après l'écrit le plus ancien du Japon (le Kojiki, "Chronique des faits anciens", datant de l'an 712), le premier combat de sumo aurait eu lieu entre 2 Dieux : Takeminakata et Takemikazuchi.
A l'époque, Takemikazuchi remporte le combat. En récompense, il reçoit la possession des îles japonaises et fonde la longue lignée de la famille impériale dont est originaire l'actuel Empereur Akihito.

Le Nihon-Shoki (livre datant de 720), relate l'histoire d'un combat considéré comme l'origine du sumo et du jujitsu. Il a lieu pendant le règne de l'Empereur Suinin, 11ème Empereur du Japon qui règne entre -70 et -29. Ca fait un bout de temps :)
Ce combat opposait Nomi-No-Sukune à Taima-No-Kuehaya. En vainquant son adversaire, Nomi-No-Sukune devient le Kami (St-Patron) des lutteurs de sumo. Il est vénéré au sanctuaire shinto de Ryogoku, à Tokyo.

Les combats suivants sont surtout dédiés aux Dieux. Ils sont organisés, en leur honneur, dans le but d'obtenir de bonnes récoltes.

Au 8ème siècle, durant la période de Nara, les combats de sumo sont introduits au sein des cérémonies de la Cour Impériale. A cette époque, on peut dire que presque tous les coups sont permis et on est encore loin de la pratique actuelle du sport qu'on peut voir aujourd'hui.

Le Japon connaît ensuite une longue période d'instabilité et l'armée récupère le sumo pour galvaniser ses troupes et pour augmenter l'efficacité au combat de ses samouraïs.

La paix arrive avec l'instauration du shogunat de Tokugawa, peu après 1600 et la pratique du sumo devient plus un divertissement qu'un art de la guerre.

Le sumo devient sport national au 18ème siècle mais ne connaît la professionnalisation qu'au début du 20ème.
Depuis 1925, la NSK (Nihon sumo Kyôkai, Association Japonaise de Sumo) organise des compétitions professionnelles.

Aujourd'hui, les écuries (heya) ont du mal à recruter. Le sumo n'intéresse plus les jeunes qui se détournent de ce sport aux contraintes multiples. En 2007, par exemple, aucun recrutement n'a eu lieu.
Il faut alors faire appel aux étrangers pour renouveler les lutteurs.
Attention cependant, les japonais sont farouchement opposés à ce que leur sport devienne international. En 2002, il est décidé qu'une heya ne peut avoir qu'un seul lutteur étranger.
Des petits malins ayant essayé de gruger en se faisant naturaliser, en 2010, une nouvelle règle voit le jour : les heya ne peuvent plus recruter qu'un seul lutteur à l'étranger.
Alors, c'est qui les plus malins ? :))

Après l'histoire, le lutteur

Dessin de Margot
Tout d'abord, une petite mise au point vocabulistique. Quoi, ça ne se dit pas, vocabulistique ??? Tant pis, je le dis quand même :p
Donc, on ne dit pas sumotori (sauf, peut-être, en France) mais rikishi. Et encore, ce mot est plutôt utilisé pour un pratiquant de sumo débutant car les autres sont appelés par leur grade, suivi de leur "nom de scène".
Ah, ça vous en bouche un coin, hein ? Et un mot de plus à caser au scrabble... ou au milieu d'une conversation, même si c'est plus compliqué ;)

Parlons ensuite de la tenue.
Je vous entends déjà. Quelle tenue ?
Et bien ce n'est pas parce qu'il est (très) peu couvert que le rikishi n'est pas vêtu. Son mawashi mesure entre 9 et 14 mètres. Qui d'autre peut se venter d'avoir 14 mètres de tissus enroulés autour de lui ? Qui ? Pas moi.
Le mawashi, c'est une longue bande de coton épais, large de 50 cm et long de 5,5 fois le tour de taille du lutteur, serrée autour de la taille et de l'entre-jambe, selon une technique bien précise.
Et mieux vaut ne pas se tromper dans la façon de le lacer. Ben oui, faudrait pas que ça se déroule pendant le combat ! :))

Pour la coiffure, c'est tout aussi technique.
Un rikishi ne se coupe pas les cheveux durant tout le temps que dure sa carrière.
Il se fait coiffer par un tokoyama, qui lui enduit les cheveux d'huile et les monte en un chignon appelé chonmage. Cette coiffure traditionnelle était surtout arborée par les hommes, durant la période d'Edo, et par les samouraïs. Aujourd'hui, seuls les rikishi le portent encore.
A partir du grade de juryo, la coiffure devient un oicho-mage, un chignon en forme de feuille de ginko.
A la fin de la carrière du rikishi, se déroule le danpatsu-shiki, une cérémonie d'adieu. Elle a lieu dans une salle, où le public est plus ou moins nombreux, selon le grade (et donc la popularité) du rikishi. Durant le danpatsu-shiki, les invités du lutteur (famille, en particulier) coupent, petits bouts par petits bouts, les mèches du chonmage.
La dernière mèche est coupée par le oyakata de la heya d'origine du rikishi. Traduction : le dernier à couper une mèche de cheveux du lutteur est le maître de sumo (l'entraineur principal, le gourou...) de l'écurie à laquelle il appartient. C'est plus clair ?

Alors, la tenue ? C'était pas si simple, finalement :)

Ensuite, je suis sûre que, comme moi, vous vous demandez ce qu'un rikishi peut bien manger pour avoir cette taille de "pas-guêpe".
Ben oui, ils ont beau être gros (si, si, un peu quand même), ils restent tout de même des sportifs et j'avoue que moi, je suis loin de lever la jambe aussi haut que certains d'entre eux. Donc, gros, peut-être, mais surtout puissants et pour ça, il ne faut pas que de la graisse.
Ce n'est certainement pas en engloutissant hamburgers, pizza et autres frites-saucisses, que le rikishi entretient sa forme.
Effectivement, après recherche, je peux vous dire qu'ils ne mangent pas pour exercice.
Les rikishi prennent 2 repas par jour mais, pas tout à fait les mêmes que les nôtres.
Un lutteur engloutit entre 8000 et 10000 kcalories par jour.
Par comparaison, un homme a besoin d'entre 2100 kcalories (s'il n'a aucune activité physique) et 3500 kcalories par jour (s'il fait + d'1 heure de sport) et une femme entre 1800 et 2800 (pour les mêmes conditions).
Donc, de quoi est composé un repas, un chanko-nabe ?
Et bien avant tout, d'un chanko. Il s'agit d'un ragoût, très gras et très salé, dans lequel (comme tout ragoût) on retrouve de la viande (pour les protéines) et des légumes (pour les fibres).
Mais attention, si vous comptiez inviter un rikishi à partager votre chanko de dimanche prochain, il va falloir revoir les quantités. Par exemple, pour un ragoût à base de poulet, le lutteur mangera un poulet (entier !!!) et 4 escalopes, en plus des légumes.
Mais c'est pas fini !!! (c'est comme chez SFR)
Pour accompagner le chanko, il y a du riz, des nouilles, des beignets et des boulettes de viande mais aussi du gâteau de riz, du pâté de tofu et tout un tas d'autres mets.
Vous avez encore faim ? Oui ? Et bien vous pourrez recommencer le même repas, le soir :))
Une discipline de fer pour un corps de rêve ;)


Dessin de Moi

En parlant de discipline, je vais vous raconter une journée de rikishi.
Le matin, debout à 5 heures, pour commencer l'entrainement et ce, jusqu'à 11 heures.

- Vous avez remarqué un truc ?
- Ils se lèvent tôt ?
- Non, ce n'est pas ça.
- ???
- Ils ne mangent pas !!! Ils se lèvent tôt (ben oui, quand même) mais ils vont tout de suite à l'entrainement, le ventre vide.

A 11 heures, c'est l'heure du pomponnage : bain, passage chez le tokoyama (pour la coiffure) puis arrive l'heure du repas. Ils doivent avoir la dalle !!!
Il faut savoir que le repas est préparé par les apprentis de la heya et que le repas est pris par ordre hiérarchique. Les plus gradés mangent en premier et les apprentis mangent les restes de ce qu'ils ont cuisiné. La vie est vraiment trop injuste :'(
Après manger, c'est l'heure de la sieste. Elle est faite pour ralentir la digestion et favoriser la prise de graisse.
Vers 19-21 heures, deuxième chanko de la journée puis dodo du soir, jusqu'au lendemain, 5 heures.

Après avoir découvert tout ça, ça ne m'étonne pas que les jeunes ne soient plus attirés par ce sport et que les rikishi, eux, soient vénérés. Ca ressemble à une vie de tortures. En tout cas, de mon point de vue. Je suis admirative de ces hommes qui réussissent à supporter ce rythme.

Si vous souhaitez goûter au chanko, sachez que vous pouvez en trouver dans tout le pays. Les meilleurs restent, parait-il, ceux qu'on trouve au Ryogoku, le quartier sumo de Tokyo, lui-même dans le quartier Sumida-ku. Pour du chanko artisanal et pas cher (250 yens environ, un peu plus de 2€), vous pouvez vous rendre au sous-sol du Ryogoku Kokugikan (le grand centre sportif de Tokyo qui accueille les tournois de sumo des mois de janvier, mai et septembre), jusqu'à 16 heures, les jours de tournois.

Aujourd'hui, le chanko est cuisiné à base de divers animaux (poulet, porc, bœuf) mais, au début, seul le poulet servait à le préparer.
L'explication vient de superstitions.
Le porc et le bœuf sont des animaux se déplaçant sur 4 pattes. En manger avant un combat pouvait porter malheur au rikishi et le pousser à tomber sur ses mains (et donc perdre le combat).
De même, manger du poisson (qui n'a pas de membre), pouvait handicaper le lutteur qui, lui, a cruellement besoin des ses jambes et bras pour se battre et gagner.

Au tour du sport, en lui-même

La règle de base du combat : éjecter son adversaire hors du cercle de combat ou bien lui faire toucher le sol par une autre partie de son corps que la plante des pieds.
Les tournois ont lieux tous les mois impairs de l'année, soit 6 tournois par an.

Vocabulaire

Dohyo : Il s'agit d'une plateforme carrée, faite  d'argile tassée sur 34 à 60 cm. En son centre est façonné, à l'aide de petits ballots de paille ancrés dans la plateforme, un cercle de 4,55 mètres de diamètre qui forme l'aire de combat.

Gyogi : C'est l'arbitre. Il se tient sur le dohyo.

Shinpan : Ce sont les juges. Ils sont placés à l'extérieur du dohyo.

Yobidashi : Ce sont les présentateurs. Eux aussi se tiennent autour du dohyo.

Kimarite : Ensemble des 82 prises autorisées lors d'un combat de sumo.

Mizuiri : Pause décidée par le gyoji, s'il trouve que le combat est trop long.

Mono-ii : Réunion des juges, sur le dohyo, visant à déclarer un vainqueur au combat (si ce n'est pas chose évidente).

Torinaoshi : Décision de rejouer le combat, si'l est vraiment impossible de délibérer en faveur d'un des 2 rikishi, lors qu mono-ii.

Le déroulement d'un combat

Autre photo prise au Festival Photos de La Gacilly

Le yobidashi invite les rikishi à monter sur le dohyo. Une fois dessus, ils vont accomplir 3 actes rituels avant de combattre.
Premièrement, ils effectuent le shiko. Vous avez sûrement déjà vu. C'est lorsque les lutteurs lèvent les pieds très haut et frappent ensuite le sol avec. Cette action a pour but d'éloigner les esprits.
Ensuite, ils prennent une poignée de sel qu'ils jettent sur le cercle de combat pour purifier l'espace. C'est le kiyome-no-shio.
Vient enfin le chikara-mizu, le rituel de "l'eau de force". Les rikishi boivent une gorgée d'eau puis la recrachent.
Le combat peut commencer.
Le gyoji montre l'autre côté de son éventail (le gunbai).
Débute alors le shikiri, une phase d'observation entre les 2 lutteurs. A la fin de ce moment, les rikishi touchent le sol de leurs mains. C'est leur façon d'accepter le combat.
C'est le moment du tachi-ai. Les 2 lutteurs se lèvent et s'élancent l'un vers l'autre. Le atari est le premier contact entre les rikishi. Il est souvent très violent et marque réellement le début du combat.
Petite précision : si l'un des lutteurs s'élance avant que l'autre ait posé ses mains au sol, il y a matta et le départ est redonné.

Les différents grades

Comme au judo, les rikishi sont classés par grades.
Contrairement au judo, les grades ne font pas que se gravir.
Si les lutteurs perdent trop souvent, ils peuvent régresser, sauf à avoir atteint le grade de yokozuna, "dieu du sumo".
Le suivi du classement est tellement compliqué (j'ai attrapé mal à la tête, à essayer de comprendre comment ça fonctionnait) que même les rikishi sont obligés d'attendre la publication du banzuke (liste des noms des lutteurs, classée par rang) pour être sûrs du grade de chacun.
Je vais donc faire simple en vous mettant simplement les différents grades qui existent, du plus fort au débutant.
Comme ça vous saurez qui mange en premier :p

Les sekitori (titulaires) :
- Yokozuna (il n'y en a eu que 71 depuis les origines du classement)
- Ozeki
- Sekiwake
- Komusubi
- Maegashira
- Juryo

Les minarai (apprentis) :
- Makushita
- Sandan-me
- Jonidan
- Jonokushi

Les banzuke-gai (sous les apprentis) :
- mae-zumo.
Précision : les banzuke-gai n'apparaissent pas dans le banzuke.

Les tournois commencent par les combats des moins gradés pour se terminer par les Ozeki et Yokozuna.
Chacun combat dans sa catégorie mais il faut savoir qu'il n'y a pas de classe de poids, comme au judo. Un rikishi de 70 kg peut se retrouver à se battre contre un autre de plus de 100 kg de plus que lui.
Cela me fait penser que j'ai oublié de vous dire qu'un rikishi pèse entre 70 et 280 kg. Ca peut faire une sacrée différence entre 2 lutteurs.
Le poids moyen reste quand même autour des 150 kg. Il semblerait que ce soit à ce poids qu'un rikishi trouve le meilleur compromis entre la souplesse et stabilité dont il a besoin pour gagner.

Et voilà, mon premier "dossier du mois" est fini.
J'espère avoir été complète, sans vous avoir trop pris la tête.
Moi, j'ai appris plein de trucs et je suis ravie de mieux comprendre le monde du sumo.
Ca me donne même envie d'envisager d'assister à une journée de tournois. Celui de juillet se tient à Nagoya, dans la préfecture d'Aichi. Nous n'avons pas prévu de nous y rendre mais notre itinéraire n'est pas encore définitif donc, on verra.

Prochain dossier : les Geisha.

A bientôt.