vendredi 14 juillet 2017

Mina-san, Konbanwa
Bonsoir tout le monde

Alors, quoi de neuf depuis la dernière fois ?
Plein de choses

Commençons par avant-hier.
Nous devions rendre notre appartement (situé dans le quartier d'Asakusa, si je ne vous l'avais pas dit) pour 10h.
Après nous être préparés tranquillement, nous avons opté pour laisser nos valises dans des "coin lockers" (consignes), en gare de Ueno, puis d'aller visiter le zoo de la ville, qui se trouve dans le même quartier.
Ca nous a fait bizarre de revenir dans ce secteur, en plein possession de nos moyens. La dernière fois que nous y étions allés, je n'arrivais même pas à marcher en gardant les yeux ouverts :))
Le zoo est franchement super (encore plus lorsqu'on sait qu'on a payé 1400¥ pour nous 4, un peu plus de 10€, au court actuel).
Maman Panda était avec ses bébés, nés en juin. Nous n'avons donc pas pu la voir. En revanche, monsieur Panda était là, lui, à manger du bambou.
Un panda, c'est vraiment super joli. C'était la première fois que j'en voyais un, en vrai. Je suis tombée sous le charme. Ca ressemble à un gros nounours qu'on voudrait serrer dans ses bras.
On est passé le voir plusieurs fois ;)
Les autres animaux n'étaient pas déméritants. Nous avons vu tigre, lion, gorilles (là aussi une première fois extraordinaire), ours polaire, japonais et brun, loutres, girafes, rhinocéros... Un vrai zoo, pour le prix de... Eh bien je vous annonce qu'aucun d'entre nous n'a trouvé ce qu'on pouvait faire en France, à 4, pour 10€ !!!





Après avoir mangé, nous avons repris nos valises pour nous rendre en gare de Tokyo, direction le Mont Fuji.
Une guesthouse typique, avec une dame très gentille qui, pour nous parler, s'adressait à son téléphone, pour qu'il nous fasse la traduction. Une belle rencontre.
Nous avons hésité jusqu'au dernier moment avant de décider de faire l'ascension du volcan. Finalement, nous nous sommes lancés. Le temps ne s'annonçait pas radieux mais aucune tempête n'était prévue.
Ca a été dur. Très dur. C'est la randonnée la plus difficile que j'aie jamais faite et je pense qu'elle le restera longtemps. Chaque pas demandait une volonté supplémentaire. Le manque d'oxygène y est pour beaucoup (même si la pente n'était pas mal non plus). C'est d'ailleurs à cause de lui que nous avons été obligé de renoncer au sommet.
Antoine souffrait du mal des montagnes depuis déjà plusieurs heures. Il avait mal à la tête (malgré le cachet qu'il avait pris) et il n'avait rien avalé depuis le matin.
Il nous restait un peu moins d'un kilomètre à marcher, lorsque nous avons décidé de redescendre. Antoine était blanc comme un linge et nous commencions tous à avoir mal à la tête.
Ca peut paraître ridicule, un kilomètre, mais ça représentait encore presqu'une heure de marche.
Par sécurité, il valait mieux renoncer.
J'ai pleuré mais je ne regrette pas cette décision. Il valait mieux redescendre que poursuivre et risquer un malaise.
La descente a été plus rapide mais tout aussi éprouvante que la montée. Nous glissions dans la poussière volcanique. Une Horreur.
Ce n'est pas une victoire totale mais nous sommes tous fiers de ce que nous avons accompli. Nous nous sommes donnés à fond et nous sommes tout de même montés à 3550m d'altitude.
Côté visibilité, nous avons été dans les nuages pendant presque tout le trajet. Nous avons eu de la pluie, nous avons entendu le tonnerre gronder. Il y avait du vent, parfois beaucoup (souvent, en fait)


Cette nuit, on a bien dormi :)
Ce matin, départ à 7h pour Kyoto. 3 changements de train. Le premier en 3 minutes nous faisait le plus peur mais c'est finalement le dernier (7 minutes) qui nous a vu courir avec nos valises et quasiment nous jeter, au dernier moment, chacun dans un wagon. On s'est bien marré.
Premier contact avec le Shinkansen, le TGV japonais. Rien à voir avec son homologue français. Je ne sais pas comment les japonais font pour fournir un service de cette qualité lorsque les français ne sont pas capables d'en faire le cinquième.
La largeur des siège, la place pour les pieds (on y avait mis, en plus, nos sacs à dos et la petite valise), la ponctualité, le sourire... Il y a même une dame qui passe pour nous vendre des rafraichissement (c'est le wagon bar qui vient à toi !!!)
Bref, la SNCF a du boulot avant d'arriver à la cheville de son cousin nippon.

Au premier abord, Kyoto est une ville différente de Tokyo.
C'est plus calme mais les gens sont aussi moins disciplinés. A voir si ça se confirme demain.
Nous avons visité 2 temples qui se trouvaient aux alentours de la gare (nous avions encore laissé nos bagages dans des coin lockers). Ca promet de belles visites pour les jours à venir.








Je vous jette les photos en vrac. Je vous en trierai d'autres lorsque nous serons rentrés en France.

Ja mata ne
A bientôt

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